Voilà un saint bien sympathique dont le nom signifie " élu
".
Il nous vient
d'Aquitaine. Né près de Limoges de parents gallo-romains,
Eloi fut éduqué comme un fils de bonne famille de l'époque
et après des études de lettres, apprit l'art de l'orfèvrerie.
Une anecdote
célèbre nous rapporte le début de la vie publique
du saint : chargé par le roi Clotaire II de lui faire un trône
en or, le saint réussit à en fabriquer deux avec le même
métal précieux.
Surpris de rencontrer
un orfèvre aussi honnête (et habile) le roi Clotaire le
prit à son service.
Voilà
sans doute l'origine de la chanson bien connue : " le bon roi
Dagobert... le bon saint Eloi lui dit Ô mon roi... "
car St Eloi devint réellement le conseiller du roi Dagobert qui
avait succédé à Clotaire.
Cette protection
royale lui fut bien utile pour l'oeuvre d'évangélisation
qu'Eloi, devenu évêque de Noyon-Tournai, avait entreprise
dans la région d'Anvers et dans les Flandres, pratiquement à
la même époque que St Amand sur d'autres terres.
Eloi s'acquit
une grande réputation de piété.
Il fonda notamment
le monastère de Solignac.
Il mourut le
1er décembre 660 (ou 665 selon les sources).
Il est le patron
des orfèvres et de tous ceux qui travaillent le métal
(monnayeurs, métallurgistes, carrossiers, serruriers... qui célèbrent
à leur façon les mérites du saint le 1er décembre).
Il est représenté
sur notre fresque avec une belle croix sertie de pierres précieuses,
comme St Eloi dut en fabriquer quelques unes.