Pauvre Ste Gudule,
après avoir présidé aux destinées de notre
capitale depuis le XIème siècle (1047) au moment où
ses reliques ont été transférées à
l'Eglise St Michel (qui deviendra la cathédrale Sts Michel et
Gudule), elle en fut éjectée au milieu des années
1980, après 9 siècles de bons et loyaux services, des
historiens scrupuleux ayant mis en doute son existence...
C'est avec joie
que nous l'avons accueillie chez nous, d'autant plus que la première
réunion de prière de notre paroisse encore balbutiante
(1982) se tint, par le plus grand des " hasards ", un 8 janvier,
jour de sa fête !
Sa biographie
date du 11ème siècle et nous rapporte que Ste Gudule était
la fille du Comte (représen-tant du roi) Witger et la nièce
de Ste Gertrude qui fit son éducation chrétienne dans
le monastère de Nivelles.
Rentrée
chez elle dans la région d'Alost, après la mort de Gertrude,
elle se distingua par une charité largement au-dessus de la moyenne.
Elle s'occupait
des pauvres, des lépreux... et acquit une grande réputation
de bonté et même de thaumaturge.
Elle
porte une petite lampe (sur la fresque) car, selon l'histoire (ou la
légende ?) le diable aurait vainement tenté d'éteindre
la flamme alors que Gudule allait secourir des malades.
Symboliquement,
c'est la lampe de la foi que Ste Gudule n'a pas laissée sous
le boisseau et qu'elle a généreusement pourvue d'huile,
comme une vierge sage.