CHRETIENS D'EGYPTE AU 4ème SIECLE
DOSSIERS HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE N°133 (décembre 1988)
 
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Sommaire

 
Les moines des Kellia aux VIe-Ve siècles
Aux origines du monachisme chrétien, le centre le plus important de BasseÉgypte se développe dans les déserts de Nitrie, de Scété et des Kellia (« les cellules » en grec). La vie monastique dans ces ermitages se situe dans la lignée de saint Antoine, ménageant un équilibre entre solitude et communauté.
Par Antoine Guillaumont.
 
   
 
Les Pères du désert
Pour Antoine, le salut se trouve dans la fuite au désert, loin du monde et des querelles des intellectuels chrétiens. A son exemple, les anachorètes se multiplient, mais ils se regroupent en centres. L'exemple de l'Egypte aura sa répercussion à travers l'empire romain. Vocabulaire.
Par l'Abbé Joseph Décréaux.
 
   
 
L'installation dans le désert
La bande de désert occupée par les Kellia présente des caractéristiques géologiques et hydrologiques très particulières. Les ermites ont dû apprivoiser au mieux un environnement choisi à l'origine pour son hostilité.
Par Philippe Bridel.
 
   
 
L'architecture des ermitages
Plus de 500 bâtiments ont déjà fait l'objet de recherches. Ils permettent de tracer une évolution de l'architecture des ermitages, qui est avant tout une architecture de terre, avec un système de voûte particulier.
Par Sébastien Favre.
 
   
 
   
 
La peinture des ermitages : sa place dans l'art coptes
Aux Kellia, la peinture fait partie intégrante de l'architecture. Grâce à cep fouilles, le répertoire iconographique des peintures coptes se trouve singulièrement enrichi.
Par Marguerite Rassart-Debergh et J. Debergh.
 
   
  Les bâtiments de la vie communautaire
Quelques bâtiments révèlent une organisation complexe. Ils témoignent d'une ouverture sur le monde et de l'apparition de nouvelles fonctions rituelles et matérielles dans les ermitages.
Par Philippe Bridel
 
     
  L'évolution de la vie monastique
La vie anachorétique telle qu'elle avait été conçue par les premiers ermites s'est modifiée au cours des siècles. Ces transformations révèlent une évolution du rôle des ermitages par rapport à l'ensemble de l'agglomération.
Par René-Georges Coquin.
 
     
  Ce que nous apprennent les inscriptions
Les fouilles des Kellia ont déjà permis de sauver 2 000 inscriptions, principalement en copte. L'épigraphie nous renseigne sur la vie des moines et surtout sur leur foi.
Principaux dialectes coptes.
Par Jan Stanislaw Partyka.
 
     
  La céramique témoin des échanges économiques
La céramique des Kellia témoigne des courants commerciaux de l'Egypte byzantine et des premiers temps de la présence arabe.
Par Pascale Ballet et Maurice Picon
 

 

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