III.
TRANSFORMES EN CETTE MÊME IMAGE
(2Co3,18)
La prière est plus puissante que le péché
La prière est plus puissante que le péché.
Le
péché détruit les forces physiques et morales
de l'homme, mais il ne peut détruire la puissance de la miséricorde
et de l'amour de Dieu.
"Dieu
est plus fort que les hommes ".
Dieu
continue toujours à aimer l'homme, avant, pendant et après
le péché.
La prière, en tant que relation entre l'homme et Dieu, nous
met en relation avec sa miséricorde qui remet les fautes
les plus graves.
En
soi, la prière est une manifestation de repentir et de retour
à Dieu.
Dieu
est toujours disposé à accueillir ceux qui reviennent
à lui, car il ne désire pas la mort du pécheur,
mais il désire qu'il se convertisse et qu'il vive.
S'il est vrai que le péché détruit une grande
partie de la force que l'homme a acquise par la prière, il
ne peut toutefois venir à bout de tout ce que l'homme a obtenu
dans la prière.
Si,
après avoir prié, nous succombons, quel que Soit le
genre de notre péché, nous conservons toujours en
nous un reste de la puissance acquise par la prière.
Et
cette puissance finit par reprendre le dessus.
Après
les plus grandes fautes, il reste toujours dans le coeur de l'homme
et dans sa conscience un fond de puissance spirituelle, qui s'est
formé en lui par la prière offerte à Dieu avec
un coeur sincère et une conscience qui refuse le péché.
Par la prière assidue, l'homme acquiert petit à petit
un trésor de puissance spirituelle qui finalement parvient,
non seulement à annuler tout péché, mais à
purifier la conscience du sentiment pénible causé
par le péché.
La
joie de la rémission et du salut vient remplacer l'affliction
et la douleur causées par le péché. La prière
s'avère être la pleine guérison de l'âme.
Mais cela ne s'accomplit pas en un jour, ni même en une année.
C'est au cours de longues années que la prière réalise
son oeuvre de maturation, lente mais continue, en vue de détruire
le désir du péché et de laver progressivement
la conscience.
Lorsque
la vie de prière est suffisamment mûre, la lumière
du salut commence à briller d'une façon intense et
inattendue à l'intérieur de l'âme, avec une
joie indicible qui s'étend à tout l'être intérieur
de l'homme.
Cette
lumière intérieure, qui n'apparaît que tardivement
et qui semble être soudaine, est en réalité
l'oeuvre de longues années, le fruit de milliers de prières.
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