ANAPHORA : UNE VISION
par Ashraf et Bernadette SADEK

Article paru dans le numéro 33 de la rervue le Monde Copte

 
 

cliquer pour agrandir

cliquer pour agrandir
 
 
télécharger le texte en pdf
télécharger le texte en zip
   
imprimer le texte


L'existence d'Anaphora est liée à celle de son fondateur, personnalité particulièrement remarquable de l'Eglise copte orthodoxe : Amba Thomas, évêque de Quosseya et de Meir, diocèse couvrant une partie de la région d'Assiout, au nord de Louxor, en Haute Egypte.


Le parcours de Monseigneur Thomas est riche et varié : Guy Maurice Fayez est né le 8 novembre 1957 dans une famille cairote francophone. Il fréquenta une école anglophone, car ses parents pensaient émigrer au Etats-Unis. Après des études de vétérinaire à l'Université du Caire, dont il obtint le diplôme en 1981, il travailla quelque temps dans un laboratoire pharmaceutique, étudia la psychologie et la théologie aux Etats-Unis, puis entra au monastère Saint-Pacôme, près d'Edfou, en 1983.

En 1987, il fut envoyé comme missionnaire au Kenya. En 1988, le Pape Shénouda lui demanda de rentrer immédiatement au Caire, où il l'ordonna évêque pour le diocèse de Quosseya et de Meir, en Haute Egypte.

En 1997, suite à un accident, Amba Thomas fut très gravement malade et, ne pouvant assumer ses tâches épiscopales, obtint la nomination pour son diocèse d'un évêque général (1) chargé de l'assister.

De façon inattendue et qu'il qualifie lui-même de miraculeuse, Amba Thomas recouvra la santé.

En 1999, Amba Thomas créait Anaphora.

   

photos extraites des sites:
www.vivotopia.org/egypten/index.html
waburke.net/egypt/novphoto.htm

Présentation d'Anaphora

Située sur la route du désert menant du Caire à Alexandrie, Anaphora se trouve à 75 km au nord du Caire, à 35 km au sud du Ouadi-Natroun, à 150 kilomètres au sud d'Alexandrie et à 50 mètres au sud du refuge-repos n° 13 de la route.

Mais qu'est-ce donc qu' Anaphora ?

Tout simplement un lieu d'accueil, de rencontres et de retraite pour pèlerins, touristes, promeneurs, jeunes et moins jeunes.

Propriété de l'Eglise copte orthodoxe, ce lieu est unique en son genre : ouvert à tous, il se propose de créer un espace où chacun pourra se ressourcer en toute liberté dans un environnement où se mêlent harmonieusement beauté, simplicité, recueillement, spiritualité, détente et liberté.

La nature joue un rôle essentiel à Anaphora, qui se présente comme une ferme les arbres ont été choisis avec soin, autant pour leur valeur symbolique que pour leur beauté ou leur générosité; sur les 60 feddans (environ 35 hectares) de terrain sont plantés des arbres rappelant le paysage et les vertus bibliques : palmiers, symboles de droiture, de force, de dignité ; oliviers, arbres de la paix ; figuiers, symboles de clarté, car ils présentent à la fois leurs feuilles et leurs fruits, «sans tricherie » ; sycomores, orangers, bananiers, citronniers,manguiers, pins, vignes.

Le potager se développe dans le même esprit, car Anaphora souhaite parvenir à nourrir ses habitants et invités ; l'ibiscus est à l'honneur, pour la production du fameux « carcadet», boisson chérie des Egyptiens comme des non-Égyptiens. L'élevage de quelques bêtes vient compléter ce patrimoine.

L'architecture allie elle aussi l'utile, le beau et le spirituel. La propriété comporte une trentaine de bungalows bâtis selon les méthodes traditionnelles coptes et recouverts d'un dôme; ces cellules sont disposées les unes à côté des autres, formant un point d'interrogation, le point lui-même étant une merveilleuse petite rotonde qui sert de lieu de prière et de rencontre.

Chaque unité comporte une chambre à coucher équipée de lits avec moustiquaire, une salle de bain avec eau chaude, parfois une terrasse et une salle de séjour.

Le bâtiment principal comporte une grande salle pour les repas et les rencontres, la cuisine, une bibliothèque, le bureau du directeur, des salles de conférences.

Ces petites maisons permettent de loger très confortablement une cinquantaine de personnes ; d'autres bâtiments, plus à l'est, peuvent accueillir une centaine de jeunes, en petits dortoirs également bien équipés.

Au sommet du bâtiment principal, une grande terrasse permet de contempler l'ensemble de la propriété et... le ciel étoilé ; au pied de l'escalier, mais visible en surplomb depuis le hall d'entrée, une amusante petite pièce blanchie à la chaux est mise à la disposition de tous ceux qui souhaitent écrire ou peindre leurs impressions sur ses murs c'est une sorte de «livre d'or» géant !

Lorsqu'il n'y a plus de place, les graffitis sont photographiés et conservés dans un livre, et les murs sont repeints en blanc pour laisser la place aux artistes suivants.

Le mobilier est entièrement composé de meubles réalisés par les artisans égyptiens, en tiges de palmiers.

La literie est de qualité.

Une vaste et belle bâtisse, orientée plein Est, accueille le matin les premiers rayons du soleil levant à travers l'immense oeil qui orne son plafond, et, le soir, permet de réunir pour la prière, sur les centaines de petits tapis artisanaux qui garnissent son sol, tous les pèlerins qui souhaitent se recueillir à la lueur des multiples petites bougies qui occupent les niches du mur.

La propriété comporte encore diverses salles de réunion, avec des tableaux, des points d'eau, etc.: c'est le lieu idéal pour réaliser des colloques, rencontres ou retraites de tous types.

A l'Est, « la ruine » garde son mystère, que les visiteurs tenteront de percer s'ils en ont envie.

La propriété est parcourue par des canaux d'eau pure, dans lesquels on peut se baigner, et dont l'eau sert ensuite à arroser les plantations.

Un amphithéâtre de plein air permet de se rassembler sous le ciel étoilé, autour d'un feu l'hiver ou pour des spectacles en été ; un beau petit magasin propose des objets artisanaux et rustiques, ainsi que des bougies fabriquées dans l'atelier d'Anaphora.

L'éclairage se fait à la bougie, ce qui donne un charme très particulier aux soirées d'Anaphora.

Le personnel se compose d'une douzaine de volontaires, hommes et femmes, souvent des jeunes qui viennent passer 4 quelques mois en ce lieu béni. Une permanente assure la bonne marche de toute l'organisation : il s'agit d'une femme d'origine suédoise, Katja Baxer.

Journaliste renommée en Suède, elle vint en 1994 interviewer Amba Thomas sur ses diverses activités et sur l'Eglise copte.

Fortement impressionnée par la spiritualité copte et enthousiasmée par le projet d'Anaphora, elle démissionna quelque temps plus tard pour se mettre bénévolement et à plein temps au service de cette entreprise.

Elle est l'un des piliers de la fondation. A sa suite, de nombreux jeunes Suédois viennent se ressourcer à Anaphora et parfois 5 travailler.

Une équipe d'une dizaine d'ouvriers locaux entretient la propriété.

Les conditions de résidence sont simples : respecter les lieux et l'esprit qui règnent à Anaphora ; les conditions financières ne sont pas imposées, chacun décidant en conscience, selon ses moyens et son coeur, la participation qu'il peut et doit apporter.

 
Coordonnées d'Anaphora et d'Amba Thomas
Portables : 00-2-01 222 19 030,00-2-01011 41044,00-2-01 238 12 604 ou 00-2-01 223 03 829
Bureau à l'évêché de Quosseya : 00-2-088-75 11 77, 00-2-088-75 11 77 ou 00-2-08875 43 03 Fax :( ...) 751 099
Email : anafora_retreatfarm@yahoo.com ou anaphora@gega.net
   
interview abba Thomas liens sur le web
   

L'Eglise - Lieux de culte- Calendrier - Documents - Le Lien - Autres Sites - Questions - Accueil - Nous contacter - Chercher

© Etudes sur l'Orthodoxie Copte en France