LA
FERVEUR ET LA TIEDEUR
L'Esprit
Saint descendit le jour de la Pentecôte sous la forme de langues
de feu (Ac 2, 3) qui embrasèrent les saints apôtres ...
Dieu
de même apparut au prophète Moïse dans une flamme
de feu dans le buisson (Ex 3, 2), et Saint Paul dit aussi : Notre
Dieu est un feu dévorant (He 12, 29).
Celui
qui est habité par l'Esprit de Dieu doit être dans la
ferveur de l'Esprit. Celle-ci imprègne son coeur, son amour,
ses prières, ses dévotions, son service. Cette ferveur
embrase toute sa vie, et tout lieu où il se trouve s'embrase
par sa ferveur, par ses activités et par le saint zèle
qui l'anime.
L'amour
de Dieu et celui du prochain remplissent le coeur de l'homme spirituel.
Or,
la Sainte Bible compare l'amour à un feu, et l'Ecriture dit
à ce propos : Les grandes eaux ne peuvent éteindre l'amour
(Ct 8, 7).
C'est
pour cette raison que le serviteur de Dieu animé par l'amour
s'embrase de feu, comme le signale l'apôtre en parlant de son
ministère : Que l'autre trébuche et c'est un feu qui
me brûle ? (2Co 11, 29).
Or
cette ferveur de l'homme spirituel se transmet aux autres.
Des
Saints anges qui exécutent l'oeuvre de Dieu avec ferveur et
ardeur le psalmiste dit:
Il
fait des souffles Ses anges,
Des flammes de feu Ses serviteurs (Ps 104, 4).
Cependant,
cette ferveur spirituelle ne dure pas toujours chez bien des enfants
de Dieu et ils sont alors envahis par la tiédeur ...
Ils
ne persévèrent pas dans leur amour d'antan pour beaucoup
de raisons.
Ils
prient, mais plus avec le même amour, ni avec la même
profondeur, ni avec le même esprit.
Ils
lisent la Sainte Bible sans en être touché et il en est
de même des réunions spirituelles et de la sainte liturgie
qui n'émeuvent plus leur coeur comme jadis.
Leurs
dévotions deviennent comme un corps sans esprit, ayant les
apparences de la piété, mais reniant ce qui en est la
force (2 Tm 3, 5).
Ils
parlent à Dieu sans sentir Sa présence devant eux et
dans leur vie.
Oh
comme Dieu ne supporte pas cette tiédeur ! Ainsi c'est exprimé
dans l'Apocalypse, Il dit à l'ange de l'Eglise de Laodicée
:
Tu
n'es ni froid ni chaud. Que n'es-tu l'un ou l'autre !
Ainsi, puisque te voilà tiède, et que tu n'es ni chaud
ni froid,
je vais te vomir de ma bouche.! (Ap 3, 15-16).
Cependant
la tiédeur est un état relatif. Ce que l'on peut considérer
comme tiédeur chez les grands saints peut être considéré
comme ferveur chez des personnes ordinaires. Ces saints peuvent avoir
régressé quelque peu de leur niveau spirituel mais il
demeure pourtant bien supérieur à celui des autres,
malgré leur régression.
LES STYLES DE TIEDEUR
Dans
ce domaine on peut déceler trois catégories : Une tiédeur
naturelle qui peut atteindre tous les hommes, même les saints,
une tiédeur grave qui menace toute la vie spirituelle et risque
d'entraîner la chute de l'homme, et une tiédeur relative,
si l'on compare la vie spirituelle d'une personne à deux époques
différentes de sa vie, toutes deux jouissant d'un niveau spirituel
élevé.
La
tiédeur naturelle est un phénomène de notre nature
sujette à la déviation et qui est incapable de suivre
constamment une ligne solide continuellement ascendante.
Quant
à la tiédeur grave c'est celle qui persiste longtemps
et qui s'approfondit sans que l'on éprouve aucun blâme
intérieur.
L'homme
peut s'y habituer et ne point chercher à s'en débarrasser,
parce qu'elle peut se revêtir de l'habit des agneaux.
Il
en est ainsi de l'homme qui étant habitué à l'atmosphère
de l'église, y pénètre sans vénération
ni respect, sans humilité ni émotion.
Il
peut y donner des ordres et interdire, élever la voix et crier.
Il
peut prendre le maintien de l'ordre comme prétexte pour réprimander
et rudoyer, comme il peut interrompre la prière du prêtre
ou du diacre pour corriger un faute de grammaire.
Arrivé
à ce stade, ou bien il cherche à retrouver sa spiritualité
parce qu'il découvre qu'il l'a perdue, ou bien il n'y pense
plus, estimant qu'il a bien agi.
Là,
il passe de la tiédeur au péché ... sans s'en
rendre compte, ou il peut s'en rendre compte et chercher alors à
s'en justifier.
Dans
cet état de tiédeur, il perd sa douceur et son humilité
aussi bien que la vénération du lieu saint et le respect
envers autrui ...
LES ASPECTS DANGEREUX DE LA TIEDEUR
La
tiédeur est une chute. Comment pourrait-elle ne pas l'être
?
La
tiédeur est une chute du niveau de l'amour à celui de
la routine, ou de celui de l'esprit à celui du rationalisme,
c'est une chute des vertus de l'esprit à celles du matérialisme
ou de l'intérêt qui le rapproche de Dieu à celui
qui le rattache aux hommes.
La
tiédeur constitue un arrêt du mouvement ...
C'est
une relation extérieure et plus une relation intérieure
avec Dieu. C'est l'intérêt accordé aux vertus
en ce souciant du critère de "la longueur"
(la quantité), et non de "la profondeur" (la
qualité).
Chacun
de ces éléments exige un long développement que
nous essaierons de résumer en exposant non seulement les aspects
de la tiédeur, mais aussi ses causes ...
DE L'AMOUR A LA ROUTINE
La
vie spirituelle de l'homme doit être animée par l'amour
pour Dieu qui doit imprégner toute vertu. Vous priez parce
que vous aimez Dieu et vous dites :
O
Dieu, mon Dieu, je Te cherche dès l'aurore
mon âme a soif de Toi !
Après Toi languit ma chair,
comme une terre déserte, sans eau (Ps 63, 2).
Combien j'aime Ta loi :
tout le jour elle fait mes délices (Ps 119, 97).
Mais
dans l'état de tiédeur, la prière se transforme
en un devoir et en une obligation que vous remplissez, pour que votre
conscience ne vous reproche rien et ne vous accuse pas d'avoir manqué
à vos devoirs.
Vous
pouvez prier sans désir sincère, sans sentiment, sans
ferveur et peut-être encore sans compréhension.
Votre
prière dans ce cas perd tous les éléments qui
en font une prière spirituelle; dès lors, elle sera
dépourvue de componction, de piété, de foi, de
méditation et d'amour.
Vous
priez et cela vous suffit, alors que votre prière est devenue
une simple routine.
Ce
que l'on dit de la prière dans l'état de tiédeur
pourrait s'appliquer aux autres disciplines spirituelles.
De
même, votre lecture de la Sainte Bible devient routinière.
Vous
lisez sans comprendre ni méditer, sans appliquer ce que vous
lisez à votre propre vie ni recourir aux exercices spirituels
et surtout sans savourer les paroles de Dieu, comme les savourait
le prophète David qui disait :
Je
trouve la joie dans Tes paroles,
autant que celui qui découvre un grand trésor (Ps
119, 162).
Votre
lecture n'est qu'une simple routine et un simple devoir.
Peut-être
avez-vous commencé votre vie spirituelle par l'amour pour Dieu,
mais vous n'y avez pas persévéré.
Pourquoi
?
C'est
peut-être l'intérêt accordé à la
quantité plus qu'à la qualité qui vous a conduit
au ritualisme cultuel et, partant, à la tiédeur.
Vous
voulez réciter un certain nombre de psaumes et de prières,
lire un certain nombre de chapitres de la Sainte Bible, et faire un
certain nombre de prosternations.
En
tout cela, peu importe pour vous le comment ?
Vous
ne vous souciez plus de l'esprit mais du nombre.
Et
si vous atteignez le nombre requis, vous êtes, hélas
! satisfait de vous-même.
Peu
importe pour vous à quel point Dieu est satisfait de votre
méthode !
Lorsque
Saint Isaac aborda cette question, il conseilla de se dire à
soi-même dans un tel cas : Je ne me tiens pas devant Dieu pour
compter des mots ...
Saint
Paul, lui, préféra cinq paroles avec intelligence à
dix mille paroles en langue (1Co 14, 19).
Pour
accomplir vos " devoirs " vous pouvez prier rapidement,
mais la rapidité conduit à l'incompréhension
et au manque de méditation.
Dès
lors votre objectif sera, non de jouir d'un entretien avec Dieu tout
empreint d'amour, mais de vous acquitter de cette obligation que les
moines appellent l'office.
La
déviation de l'objectif loin du chemin spirituel vous conduit
inévitablement à la tiédeur, car elle vous éloigne
de la spiritualité de la prière qui est à l'origine
de la ferveur.
Nombreux
sont ceux qui en apprenant les hymnes liturgiques ne peuvent pas les
étudier par cur et il en est de même des psalmodies,
aussi prient-ils avec ces hymnes et ces psalmodies lentement et, partant,
avec méditation et spiritualité.
Mais
avec la pratique, ils atteignent le stade de l'étude par coeur
et la vitesse avec laquelle ils chantent ces prières s'accroît
en proportion, à tel point qu'ils chantent les louanges si
vite qu'il est difficile de distinguer les paroles.
Avec
la vitesse et l'étude par coeur, la compréhension, les
sentiments, la méditation diminuent et les hymnes deviennent
une simple musique dépourvue de l'esprit de prière.
Si
vous êtes assailli par un ou par toutes ces faiblesses, dites-vous
: " Je voudrais prier, je voudrais m'adresser à Dieu
de tout mon coeur, même en quelques paroles, comme l'ont fait
le collecteur d'impôts et le bon larron sur la croix, qui ne
lui ont dit qu'une seule phrase. "
L'une
des causes de votre tiédeur est peut-être que vous vous
contentez des prières étudiées, que vous les
récitez sans qu'elles ne soient imprégnées par
l'esprit de prière, sans ajouter des prières personnelles
émanant des profondeurs de votre coeur.
Pourtant
elles sont profondes les prières des psaumes et les autres
prières de l'Eglise si vous les priez avec compréhension
et de tout votre coeur ...
Ce
sont des trésors spirituels. Mais en plus de ces prières
vous avez besoin d'avoir des prières personnelles où
vous exprimez tout ce qui anime votre âme, en employant vos
propres paroles et où vous vous adressez à Dieu avec
amour et en toute franchise, comme si vous vous teniez devant Lui
et que vous Le voyiez.
Exercez-vous
à ces prières personnelles toutes les fois que vous
êtes assailli par la tiédeur, comme dans les périodes
de ferveur spirituelle, et constatez l'efficacité de telles
prières dans votre vie.
Affranchissez-vous
de l'esclavage de la quantité et de la vitesse, de celui de
la routine et de l'obligation et cherchez à prier avec esprit,
compréhension et sentiments; agissez de la sorte avec tous
les exercices spirituels.
Gardez-vous
de la chute !
Si vous souffrez de la tiédeur, réduisez le nombre de
psaumes, mais priez avec profondeur tout en cherchant à augmenter
le nombre en gardant la même profondeur ...
Sinon,
tenez-vous à un petit nombre, la profondeur étant la
plus importante, car c'est elle qui remédie à la tiédeur
...
Or
la tiédeur n'attaque pas seulement la prière, les lectures,
les méditations et tous les autres moyens spirituels, mais
elle peut aussi envahir tous les sentiments intérieurs du coeur,
les divers fruits de l'Esprit et toute la vie spirituelle en général
...
Le
saint zèle dans le service de Dieu peut n'être plus aussi
ardent qu'auparavant, le désir de se consacrer à Dieu
peut faiblir ou s'attiédir, la ferveur dans l'examen de conscience
et dans la vie de conversion peut perdre sa force.
Dans
l'état de tiédeur les aspects et les causes peuvent
se ressembler.
Par
exemple, se détourner de Dieu en se préoccupant d'autre
chose peut être un aspect de la tiédeur comme il peut
en être une cause ...
La
satisfaction éprouvée à l'égard d'un niveau
spirituel atteint avec l'arrêt de la croissance peut être
une cause de la tiédeur aussi bien qu'un de ses aspects.
Nous
avons déjà signalé que le passage de l'amour
à la routine est un des aspects de la tiédeur et nous
pouvons aussi le considérer comme une de ses causes.
Aussi
allons-nous continuer de traiter la question de la tiédeur
sous l'aspect de ses causes et de ses conséquences.
CAUSES ET REMEDES DE LA TIEDEUR
1-
Les préoccupations qui détournent de Dieu
Parmi
les causes les plus graves de la tiédeur figurent les préoccupations
qui empêchent de trouver du temps pour Dieu et pour sa vie spirituelle.
L'intérêt
profond n'est plus accordé à Dieu, mais aux préoccupations.
La place de Dieu dans notre vie n'est plus la première mais
la dernière ...
Ainsi,
l'on voit disparaître les moyens spirituels suscitant la ferveur
dans le coeur qui est alors envahi par la tiédeur.
Les
préoccupations sont diverses : les unes sont mondaines, les
autres sont dans le cadre du service religieux ...
L'homme
peut être préoccupé par des questions familiales,
par les études, par une activité quelconque, par un
divertissement, par un hobby ou un travail ... à tel point
qu'il ne trouve plus de temps pour sa propre vie spirituelle.
Pour
un tel homme nous présentons deux conseils :
1-
Il faut organiser votre temps.
2- Que servira-t-il donc à l'homme de gagner le monde entier,
s'il doit perdre son âme (Mt 16, 26).
Pour
organiser votre temps de telle sorte que vous en consacriez une partie
à votre vie spirituelle, il faut reconnaître la valeur
des moyens spirituels pour votre vie terrestre et pour votre vie dans
l'éternité.
Si
vous les appréciez comme ils le méritent, vous leur
accorderez l'intérêt requis et vous consacrerez un temps
pour votre vie spirituelle, quelles que soient vos préoccupations.
Gardez-vous
de celles qui concernent le service de l'Eglise, car elles constituent
parfois une entrave à votre vie spirituelle, d'une façon
qui satisfait votre conscience ...
Sachez
bien que si votre vie spirituelle faiblit, votre service de Dieu s'en
ressent et ne porte aucun fruit ...
Car
le service de Dieu n'est pas une activité quelconque, mais
c'est un esprit qui se transmet d'une personne à l'autre....
C'est
la vie du serviteur de Dieu qui est assimilée par le fidèle.
Sachez
que le service de Dieu n'est pas un prétexte vous empêchant
de jouir de Dieu et de Son intimité ... D'ailleurs Dieu n'exige
pas de vous un service qui vous éloigne de la prière,
de la méditation et de la vie intime avec Lui ...
Vous
avez donc besoin d'organiser les diverses activités qu'exige
le service de Dieu.
Souvenez-vous
du fils aîné, dans la parabole de l'enfant prodigue,
qui dit à son père : Voilà tant d'années
que je te sers ...et à moi tu ne m'as jamais donné
un chevreau pour festoyer avec mes amis (Lc 15, 29).
Bien
qu'il servait son père depuis de longues années, sa
volonté s'opposait à celle de son père, son entretien
avec ce dernier, ses propos concernant son frère, son refus
de partager la joie qui remplissait le coeur de son père en
voyant son frère se retourner, tout cela prouve la faiblesse
de sa vie spirituelle.
Cherchez
à accepter seulement les préoccupations qui ne dépassent
pas vos capacités. Pour sauvegarder votre vie spirituelle,
renoncez à certaines préoccupations.
Elles
sont nombreuses celles auxquelles on peut renoncer, ainsi en est-il
de certains divertissements, certaines rencontres et de bien des entretiens.
Vous
pouvez au moins élever votre coeur vers Dieu de temps en temps
lors de vos préoccupations ; et même si elles absorbent
tout votre temps, qu'elles n'accaparent pas tout votre coeur ...
Ne
vous laissez pas absorber totalement par les préoccupations,
vu que vous ne possédez pas tout votre temps pour le gaspiller,
car où se trouve alors la part de Dieu ?!
Je
ne veux pas vous dire que Dieu possède toute votre vie ...
Mais
au moins, souvenez-vous, au milieu de vos multiples préoccupations,
de deux points importants quant à la part de Dieu dans votre
temps :
1-
Souvenez-vous du jour du Seigneur pour le sanctifier.
2- Souvenez-vous quand il s'agit de votre temps, du commandement concernant
les prémices.
Sachez que si vous êtes fidèle dans l'observance du commandement
du jour du Seigneur, vous y puiserez sûrement une réserve
spirituelle qui vous permettra d'éviter la tiédeur durant
toute la semaine suivante.
Si vous êtes fidèle dans l'observance du commandement
des prémices, et que vous offrez à Dieu celles de votre
journée, la ferveur spirituelle que vous y puiserez subsistera
toute la journée et vous poussera à consacrer d'autres
temps à votre vie spirituelle.
Un autre point est à signaler : Si vous vous occupez profondément
toute la journée de questions mondaines, celles-ci s'empareront
de votre intériorité, accapareront votre coeur et votre
pensée, de sorte que si vous vous tenez devant Dieu pour prier
votre esprit sera préoccupé par ces questions et votre
prière sera empreinte de tiédeur.
Quand nous parlons des préoccupations en tant que cause de
la tiédeur, nous n'entendons pas seulement l'occupation de
tout le temps, mais surtout la préoccupation du coeur et de
la pensée aussi ... et c'est le plus grave, car elle pénètre
à l'intérieur de l'homme ...
C'est pour cette raison que la Sainte Eglise a établi les sept
prières journalières pour rompre les multiples préoccupations
de la journée par une intimité avec Dieu.
Ces
prières ont été réparties de sorte qu'il
ne se passe pas trois heures sans que l'homme n'élève
son coeur vers Dieu et s'entretienne avec Lui, loin des préoccupations
et des questions de ce monde, sauvegardant ainsi sa ferveur.
Si
vous êtes fidèle dans les prières du jour, nous
ne connaîtrez pas la tiédeur, car votre esprit n'aura
cessé d'invoquer Dieu durant toute la journée.
L'une
des causes de la tiédeur c'est que l'homme se tient éloigné
de Dieu pendant un temps assez long, comme il arrive à certains
fidèles qui prient seulement le matin et le soir et qui ne
prient pas aux heures les plus occupées et les plus critiques
de la journée où les combats et les causes de chute
abondent.
Voulez-vous
échapper à la tiédeur ?
Elevez
le coeur de temps en temps vers Dieu, même par une seule phrase,
ou par une courte prière qui ne dure qu'une minute ou quelques
secondes.
Amba
Shenouda III, pape et patriarche d'Alexandrie
Cet article est publié avec la bénédiction
d'Abba Marcos et d'Abba Athanatios, métropolite et évêque
de l'Eglise Copte Orthodoxe, représentants en France de sa
sainteté le Pape Shenouda III, patriarche d'Alexandrie.