Journal paroissial L’ARCHE DE NOé n° 6
Pentecôte 2003
Paroisse Saint Athanase et Saint Amand – 1428 Lillois
Eglise Orthodoxe Copte Francophone, Patriarcat d’Alexandrie
Prix au numéro : 3,00 € - Abonnement : voir page suivante.
Editrice responsable : Marie MENESTRET
EDITORIAL
Et revoici l’été !
Depuis le dernier numéro (mars 2003), nous avons vécu dans
un tourbillon : la Semaine Sainte, toujours intense, l’explosion de la
joie pascale, le déménagement de la chapelle après 17 années à la rue du Fort,
l’aménagement à Lillois dans un cadre de verdure apprécié par tous (enfin des
agapes dehors !), le mariage de Laurence et de Nicolas (extra muros), le
mariage de Muriel et Christian dans notre nouvelle chapelle, la naissance de
Samuel, l’assemblée générale de l’Eglise à Béthanie, ... et nous voici déjà
à l’Ascension puis à la Pentecôte... La tête et le cœur n
ous en tournent ! Un peu de repos sous les cocotiers
ou dans les alpages nous fera du bien ...
Vous trouverez dans ce numéro les échos de quelques uns de ces événements. Un seul regret peut-être : la faible participation des paroissiens à notre journal flottant. Malgré les crieurs publics et les roulements de tambour, peu d’articles nous parviennent. Il suffirait pourtant d’une phrase, de quelques réflexions, d’une question, d’un dessin, ... pour agrémenter notre feuille de chou de vos apports vitaminés. Pensons-y pour la rentrée (prochain n° fin septembre - début octobre).
Avec l’été, commence le temps d’ « après-Pentecôte » qui paraît anodin après le feu d’artifice liturgique vécu depuis des mois. Détrompons-nous : il s’agit du temps de la croissance de l’Eglise, fécondée par l’action de l’Esprit Saint et du temps de la découverte de nos personnes (hypostases), révélées par le même Esprit. Alors, n’oublions pas de Le prendre avec nous dans nos bagages de vacances. L’Esprit présente un triple avantage : Il est à la fois Celui qui nous travaille en profondeur et nous renouvelle, Celui qui Se multiplie à l’infini entre tous les Personnes qu’Il habite sans subir d’amoindrissement et, enfin, Il est si léger, léger ... (qu’on en viendrait à oublier Sa Présence). Je vous souhaite de très bonnes vacances sous le signe de l’Esprit - Saint !
- Marc (assurant l’intérim en l’absence de Marie, en congé de maternité)
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Le BLOC-NOTES du Prêtre
Le carême, accompagné par un merveilleux printemps climatique, fut pour nous un « printemps de l’âme ». Durant la semaine sainte, suivie avec ferveur, Marc et Anne se succédèrent au chœur pour entraîner nos chanteurs vers des sommets. Merci à toutes et tous pour cet immense travail. Merci à notre acolyte Théophile qui a bien rempli sa fonction au cours de tout le carême..
La veillée au Tombeau du vendredi au samedi saints revêtait un caractère particulier
puisque c’est la dernière fois que notre communauté faisait, la nuit durant,
le relais en notre chapelle de la rue du Fort à Saint Gilles. Que de souvenirs
forts en ce lieu que nous allions quitter juste après Pâques. La solennité des
solennités, remplie de joie et ornée d’un magnifique Cierge pascal, dans une
chapelle plus belle que jamais pour cet adieu final, fut le point d’orgue de
notre présence dans ce quartier. Aux prêtres qui se sont succédés ici, P. Roland,
P. Bart, P. Matthias, va notre reconnaissance, ainsi qu’à P. Jacques. Nous pensons
aussi avec reconnaissance aux évêques qui ont accompagné la communauté, et au
P. Alphonse et Rachel, proches de plusieurs d’entre nous depuis les tout débuts…
chaussée de la Hulpe, rue Malibran et enfin rue du Fort.
Au revoir donc Saint Gilles, nous nous éloignons de ta commune. Bonjour Sainte Gertrude, nous nous rapprochons de Nivelles où tu fondas un des premiers monastères de nos contrées. Tu es présente sur nos fresques… et te voilà chez toi pratiquement. Merci de veiller à la profondeur de notre prière, à la beauté de notre liturgie.
Si Pâques tombait le 27 avril, nous déménagions les 1er et 2 mai. C’était le jour de la fête de Saint Athanase ! Émouvante « coïncidence ». Ambiance des grands jours, tout le monde sur le pont, des caisses, du tape et des crayons gras, un camion, une camionnette, un accident de roulage et un beau rayon de soleil pour nous accueillir à la ferme de la Rivelaine dont nous emménageons l’ancienne étable. Nous allons adorer Dieu dans une étable, où il y avait des crèches, symboles de simplicité, devait rappeler Martine qui nous a accueillis. Depuis, cette étable fut convertie en dojo de Zen. Quel beau symbole aussi que d’entrer dans un lieu habité par des années de méditation. Ici se pratiquait le tir à l’arc dans la concentration, et tous les regards, toute l’énergie des pratiquants étaient focalisés sur un endroit, la cible…où se trouve dorénavant le Christ en gloire. Il s’agira de ne pas « rater la cible » ! Le Chemin est commun qui réunit les pratiquants du zen et les chrétiens orthodoxes habitués à la méditation dans l’esprit de l’hésychasme et aux enseignements de P. Alphonse.
A côté de notre nouvelle chapelle se trouve l’admirable jardin zen que le maître, Jean-Pierre Ingrand, et Bernard-le-jardinier, ont aménagé avec attention. C’est pour nous une constante invitation à l’éveil spirituel et à l’émerveillement qui voit au-delà des apparences.
Nous voyons progressivement apparaître, dans la sobriété des murs de la chapelle, le Logos. Pour nous, la Vacuité que respectent nos frères bouddhistes est habitée. Dieu est une Personne qui invite à la relation et Il s’est incarné. Mais le chemin vers Lui est si semblable ! L’ego doit mourir ; l’humilité, le lâcher prise, la concentration sont au centre de nos démarches respectives, même si après elles divergent. Cette fraternité dans l’ascèse, dans le travail de transformation personnelle et l’éveil a quelque chose d’émouvant. Cette succession dans ce même lieu est comme une invitation providentielle à prendre très au sérieux le travail spirituel que nous avons en commun, et le dialogue inter religieux dans l’ouverture et dans la fidélité à soi.
Comme début à Lillois,
on ne pouvait faire mieux : 1er dimanche de Pâques, quand la
liturgie est pleine d’échos de la résurrection des morts, d’alléluias en divers
tons, et que brillent le cierge pascal et les trois flammes du trident aux rubans
de couleurs. Nous avons inséré une bénédiction des lieux dans les Laudes, en
attendant que nos évêques veuillent bien bénir cette chapelle.
Et le dimanche d’après, le mariage de Muriel et Christian ! Portés par la symbolique magnifique de ce rite, et par la beauté royale des amoureux, nous avons partagé des agapes dehors, au soleil, dans la grande prairie à laquelle nous avons libre accès (merci Bernard et Martine). Il y avait des bulles dans les verres et dans l’air.
Et on se réjouit des agapes à venir dans ce lieu convivial et beau, en pleine nature.
D’autres évènements ont ponctué la vie paroissiale. La maman de Françoise, Mariette, a quitté brusquement ce monde et son mari Raymond. Sa naissance au ciel eut lieu alors que pointait au loin la lumière de l’espérance pascale. Quelques-uns uns d’entre nous étaient présents lors des funérailles à Baudour et dans le cimetière fleuri. Nombreux étaient aussi ceux qui ont tenu à être présents au mariage de Laurence et Nicolas. Ils rapportèrent combien ils ont été portés par l’authenticité et la profondeur des textes entendus lors de cette célébration.
Les travaux ne sont pas finis. Alain et son équipe font un travail professionnel,
notamment pour la de création d’une sacristie derrière les fresques, dont un
panneau tourne sur lui-même comme une porte. Puis les icônes peu à peu apparaîtront
pour ponctuer l’espace et inscrire dans nos consciences les évènements constitutifs
de notre identité et de notre vocation : Annonciation, Noël, Théophanie,
Cana, Transfiguration, Entrée à Jérusalem, la Passion, Pâques, etc, etc…
Nous nous acheminons vers la Pentecôte et une nouvelle assemblée paroissiale. Mais avant cela, réunion clérico-laïque (quel vilain mot, mais quelle belle chose !) à Béthanie autour de nos évêques qui fêteront respectivement leurs 80 et 70 printemps. Ad multos annos !
Est-ce un brin de nostalgie
ou un élan de reconnaissance?
Les fresques sont emportées, l’autel est démonté, les icônes emballées, les bancs entassés dans la camionnette ... Les derniers paroissiens déménageurs viennent de quitter ces lieux qui nous ont accueilli pendant dix-sept années.
Après le brouhaha des voix qui s’interpellent, la valse des caisses, les coups de marteau des démonteurs d’estrade, l’agitation finale ... soudain, le silence.
Je suis seul et je regarde ces murs ocres noircis par la fumée des veilleuses qui a cerné sur les parois d’invisibles icônes.
Je regarde cet espace déserté, ces murs dénudés et je suis ému.
Dix-sept années de vie paroissiale remontent dans le silence et le vide de ces lieux : les liturgies , les chants, les semaines saintes, les veillées au tombeau, les baptêmes, les mariages, les ordinations, les fêtes, les explosions de joie pascale... tous les enfants, les paroissiens (que de visages !), les prêtres (Alphonse, Roland, Bart, Gilbert, Francis, Marc, Gilles, Matthias, Jacques, Jean Thierry...), les évêques (Mgr Germain, Abba Marcos et Athanassios), les obscurs aussi et les méconnus dont le cœur brûlait ... Les visages aimants de nos fondateurs Alphonse et Rachel... Tant de personnes ont prié ici depuis 1986. Les anges et les saints en connaissaient aussi le chemin et venaient y célébrer invisiblement avec nous, veillant sur notre petite communauté fragile et forte. La Divine Trinité y était honorée. Combien de signes de croix, de prosternations, de mains levées, d’élans du cœur vers ce Dieu d’amour dont le Saint Nom fut prononcé des milliers de fois avec ferveur ? Combien de « grandes entrées », de processions, d’épiclèses, de sacrements ? Combien de pardons demandés et reçus ? Combien de joies et de peines vécus dans la prière et offertes au Seigneur entre ces murs jaunis, sous ces faux plafonds associés au souvenir de Raymond ?
Qu’est ce que le temps ? Une rivière qui nous emmène de la naissance à la vie divine ? Un éternel instant car c’est « ici et aujourd’hui que le Christ resplendit » ?
Que vas-tu devenir, petite chapelle de la rue du Fort rendue à la vie civile ? Un atelier de plomberie ? Un garage ? Un salon de coiffure ? Toi qui étais l’antichambre du ciel, dans laquelle, avec nous, les anges chantaient la gloire de Dieu, pourras-tu oublier la grâce qui t’a traversée ? Tous ces êtres que tu as accueillis et dont les prières ont imprégné tes murs ? Sous des abords peu engageants (couloir, bruits extérieurs !) tu palpitais d’une vie secrète au cœur de ce quartier populaire, comme une petite lueur dans la grande ville.
Pour tout cela, merci !
- Marc - mai 2003
Les noms de l’Esprit
A tout Seigneur, tout honneur !
Voici quelques beaux textes pour alimenter notre prière et notre relation à l’Esprit Saint :
· Les noms de l’Esprit nous révèlent Son œuvre
« Quels sont les noms que l’on donne à l’Esprit Saint dans les Ecritures saintes, dans la patristique et dans la contemplation de cette Personne ?
Ces noms sont énigmatiques ; presque imprononçables, parce que l’on peut les employer aussi pour les autres Personnes de la Trinité.
Leur regroupement cependant, leur insistance, peut nous diriger d’une manière aussi exacte que les Noms du Fils. Quels sont ces noms ?
Souffle, Vie, Esprit de Vie, Souffle de Dieu, Feu, langues de Feu, Amour... Amour comme puissance, un feu surgissant en notre âme.
Mouvement, déplacement, changement, rénovation : « Tu envoies Ton Souffle et Tu renouvelles la face de la terre. »
Renouvellement, transformation, transfiguration, régénération, épanouissement... Saisissement.
Le Saint Esprit S’empare. Choc.
Inspiration, Ivresse, Transport... » (Jean de Saint Denis, Initiation trinitaire p 137)
· l’acquisition de l’Esprit Saint est le but de la vie chrétienne
« La prière, le jeûne , les veilles et autres activités chrétiennes, aussi bonnes puissent-elles paraître en elles-mêmes, ne constituent pas le but de la vie chrétienne, tout en aidant à y parvenir. Le vrai but de la vie chrétienne consiste en l’acquisition du Saint-Esprit de Dieu. Quant à la prière, au jeûne, aux veilles, à l’aumône et tout autre bonne action faite au nom du Christ, ce ne sont que des moyens pour l’acquisition du Saint-Esprit... Comme je voudrais, ami de Dieu, que vous trouviez cette source intarissable de grâce et que vous vous demandiez sans cesse : « l’Esprit-Saint est-Il avec moi ? » S’Il est avec moi, béni soit Dieu, il ne faut pas s’inquiéter...Si par contre, on n’a plus la certitude d’être dans l’Esprit-Saint, il faut découvrir la cause pour laquelle Il nous a abandonnés et Le chercher sans relâche... » (Saint Séraphim de Sarov, entretien avec Motovilov)
· Appeler l’Esprit-Saint pour le recevoir :
« Le Saint Esprit vient quand nous sommes réceptifs. Il ne nous force pas. Il s’approche si doucement que nous ne pouvons pas le remarquer... Nous ne devons pas attendre que Dieu s’impose à nous, sans notre consentement. Dieu respecte l’homme, Il ne le contraint pas. Il est surprenant de constater combien Dieu s’humilie devant nous. Il nous aime d’un amour tendre, sans distance hautaine ni condescendance... » (Père Sophrony, Sa vie est la mienne)
· L’esprit Saint illumine notre esprit :
« Pénétrer jusqu’au cœur et à la moelle les paroles célestes, en contempler les mystères profonds et cachés avec le regard purifié du coeur, cela, ni la science humaine, ni la culture profane ne l’obtiendra, mais seulement la pureté de l’âme, par l’illumination du Saint Esprit » (Jean Cassien, Conférences 14/9)
Chers paroissiens et amis,
J'ai été très touchée par vos prières, votre présence, les marques de sympathie, un regard, un mot, que vous m'avez adressés lors du décès de maman.
J'ai vécu le cataclysme qui s'abat sur une famille, les visites trois fois par jour aux soins intensifs, le mystère de la frontière entre la vie et la mort, de cet état silencieux et hors du temps du coma profond, le funérarium de l'hôpital, glacial, le désarroi de Papa. J'ai vécu aussi la chaleur de vos prières, dont vous nous avez enveloppés, la force de votre présence unie à la Présence.
Les lamentations de la semaine sainte, les alléluias de la Résurrection, le silence de la mort, la Lumière de la nuit pascale, habitent mon cœur. Merci à vous tous de m'avoir accompagnée sur ce chemin.
- Françoise
Homélie lors du mariage de Muriel et Christian
Nous sommes dans une église nouvelle et il n’y a pas encore beaucoup d’icônes au mur. Mais vous, Christian et Muriel, qui allez vous marier, vous êtes des icônes vivantes. En effet, le couple est l’icône de la Divine Trinité.
Selon le modèle trinitaire, chaque personne est absolument unique - et tu es unique Muriel, tu es unique Christian - et chaque personne est totalement unie à l’autre – et vous êtes en train de vous unir totalement, face à Dieu, grâces à Dieu, en Dieu.
L’icône de Saint André Roublev qui représente l’hospitalité d’Abraham nous montre le voie à suivre : dans cette évocation de la vie trinitaire, chaque personne se tourne vers l’autre, se donne et se vide (la kénose), et chaque personne se reçoit du don de l’autre. C’est le chemin de l’union, de la commune union.
Cette union selon le modèle trinitaire est une belle antinomie, comme toutes les vérités chrétiennes qui nous font vivre. Ici se conjuguent liberté et relation.
La liberté est centrale dans la voie chrétienne. Sans elle, il n’y a pas d’amour. Jésus nous appelle ses amis et non pas ses serviteurs; Dieu nous appelle à une relation d’amour. Et vous venez de répondre, lors de la remise des alliances : « oui, je suis libre et je veux… ».
La relation, par contre, semble à première vue, entraver cette liberté, car elle lie. Elle semble nier l’idée - superficielle mais fort courante - que nous nous faisons de la liberté. En réalité, la relation concrétise et constitue notre liberté, car elle correspond à notre vocation profonde, à notre identité. La relation est le couronnement de notre liberté.
Certes, on est libre de se couper de toute relation… mais alors on trahit ce qui nous constitue en êtres humains, en « personnes ». Coupés de Dieu et des hommes, nous sommes dans ce qu’on appelle le péché.
Christian et Muriel, vous allez, inspirés par la Divine Trinité, vous dire un « Toi » chaque matin, un « oui » chaque midi, et un « Je t’aime » chaque soir, et alors vibrera entre vous, en vous, et autour de vous, les Energies d’amour qui sont « incréées, c’est-à-dire divines.
En effet, l’amour est divin. Tout amour découle de Lui. Nous disons bien que Dieu seul est saint, et les saints ne font que refléter cette sainteté divine. De même, ce n’est pas votre couple qui est à l’origine de l’amour, ni même votre oui, votre désir… La source de l’amour, l’origine vraie de l’amour, c’est Dieu. Le but du mariage n’est pas d’abord de faire des enfants. Le couple est le lieu tout à fait privilégié pour expérimenter quelque chose de divin, quelque chose de l’amour trinitaire qui nous est donné. De même d’ailleurs que toute amitié, que ce soit d’un célibataire, d’une veuve, d’un homme seul. Toute relation est le lieu de cette expérimentation.
Oui, le but du mariage est mystique. C’est l’alliance.
Certes, il n’y a pas de relation, sans conflit, sans souffrance. Mais c’est aussi au sein de cette souffrance que Dieu peut agir et, en synergie avec nous, aider à notre transformation. Car il s’agit de se transformer soi, et non de chercher à transformer l’autre. Il s’agit de mourir à son ego, parfois si encombrant, pour favoriser une commune résurrection. Il s’agit de créer dans le couple la distance juste entre ces deux extrêmes : la fusion étouffante qui entrave la liberté et la créativité, et la séparation qui enferme dans l’indifférence et la solitude.
Ne soyez donc ni trop proches ni trop
éloignés, mais en face l’un de l’autre, yeux ouverts, bras tendus, libres et
aimants. On ne marie que la différence et alors survient la nouveauté pascale.
Alors le visage de l’autre est toujours différent bien qu’il soit le même. Il
est le resplendissement de la Gloire de Dieu, de la Gloire de l’amour. 
Alors l’autre devient icône, transparence.
Les amoureux sont des contemplatifs… !
A Lui, Père, Fils et Saint Esprit, la gloire, l’honneur et l’action de grâces, Amen.
P. Jean-Thierry,
Le 11 mai 2003.
Et l’homme dit :
Voici cette fois celle qui est os de mes os
et chair de ma chair !
on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme.
C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère,
et s’attachera à sa femme,
et ils deviendront une seule chair.
(Genèse 2.23-24)
Souvenirs de la rencontre œcuménique avec les Moines de l’Abbaye de Wavreumont
Derrière l’objectif : Douvi (Stéphane)
Inspiration
Barbara Verhelst nous envoie un dessin de son cru (c’est le cas de le dire pour le personnage aquatique…) sans commentaire, préférant nous laisser la liberté de l’interpréter. A chacun de se laisser Inspirer ! Merci Barbara !
AD MULTOS ANNOS
Voici ce que vous attendiez tous avec impatience : le calendrier des anniversaires des paroissiens et associés.
Si votre nom n’y figure pas, faites-vous connaître à la rédaction, qui se fera une joie de vous inscrire dans le tableau.
JANVIER : 2 Dominique de S. ; 24 Claire, Laurence ; 27 Marie A. ; ?? Antoine
FEVRIER : 6 Barbara V. ; 20 Dominique G.
MARS : 26 Jeanne
AVRIL : 25 P. Joseph-Alphonse ;
MAI : 1 Françoise ; 8 Marie M. ; 15 Fabienne ; 21 Samuel
JUIN : 12 Nicolas ; 25 Justine
JUILLET : 8 Marc ; 16 Jean-François de V. ; 21 Roseline ; 24 Barbara C., Christian ;
28 Myriam ; 31 Anouck
AOUT : 1 Bernard de R. – 9 Alain – 11 Martine de R. – 13 Brigitte – 28 Catherine
SEPTEMBRE : 20 P. Jean-Thierry
OCTOBRE : 30 Théo
NOVEMBRE : 5 Stéphane ; 7 Muriel ; 11 Marie-France
DECEMBRE : 18 Rachel ; 24 André-Bernard G. ; 28 Jacqueline
Mon cœur et ma chair poussent des cris de joie
vers le Dieu vivant.
Heureux ceux qui placent en toi leur appui !
Lorsqu’ils traversent la vallée des pleurs,
Ils la transforment en en lieu plein de sources,
Et la pluie la couvre aussi de bénédictions.
Leur force augmente pendant la marche.
L’Eternel Dieu est un soleil et un bouclier,
L’Eternel donne la grâce et la gloire,
Il ne refuse aucun bien
à ceux qui marchent dans l’intégrité.
Ps 84.3b,
6-8a, 12
Paroisse Saint
Athanase et Saint Amand
Eglise Orthodoxe Copte Francophone
Patriarcat d’Alexandrie
CALENDRIER DES OFFICES ET ACTIVITES
DE JUILLET A SEPTEMBRE 2003
Tous les matins de la semaine : Laudes
à Watermael-Boitsfort, infos : 02 673 62 09 ;
à Thorembais-Les-Béguines, infos : 010 88 00 44.
- Juin :
- 15 : Divine liturgie à 10h30 Fête de la Pentecôte – Assemblée paroissiale
- 22 : Divine liturgie à 10h30 (1er dimanche après la Pentecôte – Feu de la Saint Jean)
- 24 : Partage théologique à 20h00 : " Il est Grand Prêtre, Il est l'Agneau "
(45, rue des Bégonias à 1170 Watermael Boitsfort)
- 29 : Laudes à 10h30
- Juillet :
Vacances sauf :
- 13 : Divine liturgie à 10h30
- 27 : Divine liturgie
à 10h30
(Attention : les 13 et 27 répétition pour les choristes à 9h45 précises)
- Août :
Vacances sauf :
- 17 : Divine liturgie à 10h30 Assomption
- 31 : Divine liturgie à 10h30
Choristes : pour les répétitions, se mettre en contact avec Anne (pour le 17) et Marc (pour le 31)
- Septembre :
- 07 : Divine liturgie à 10h30 Nativité de Marie
- 14 : Divine liturgie à 10h30 Exaltation de la Croix
- 21 : Laudes
- 28 : Divine liturgie à 10h30 (temps après Pentecôte)
- Octobre :
- 05 : Laudes à 10h30
- 12 : Divine liturgie à 10h30
- 19 : Divine liturgie à 10h30
- 26 : Laudes à 10h30 (assemblé d’Eglise à Béthanie (GORZES))
Tous les mardis, vêpres à 19h30 à la chapelle avant la répétition du chœur (sauf en été, à vérifier)
Changement d’adresse :
Depuis le 4 mai 2003 : Paroisse Orthodoxe Copte, 42, rue Rivelaine, 1428 Lillois.
Renseignements : Prêtre : Jean-Thierry Verhelst (02 673 62 09 ; email : t.r.verhelst@skynet.be) ;
Diacre : Bernard-André Goublomme (010 88 89 39 ; email : bernard.goublomme@skynet.be)